29/12/2007
Le Tiramisu "à la façon de Maredsous"
Ingrédients:
- 450 gr. de Frifrai
- 10 cl. de crème fraîche
- 125 cl. de café fort (type expresso)
- 3 jaunes d'oeufs
- 1 blanc d'oeuf
- 80 gr. de sucre fin
- 1 à 2 cuillères à café d'Amaretto ou de Cognac
- 150 gr. de boudoirs
- 3 cuillères à soupe de cacao en poudre.
Préparation:
- Disposer les boudoirs dans un moule et les asterger de café fort;
- mélanger soigneusement le fromage frais Frifrai, la crème, les jaunes d'oeufs, le sucre et la liqueur;
- Y ajouter délicatement le blanc d'oeuf battu en neige;
- Alterner une couche de biscuits avec une couche de crème au Frifrai et en terminant avec une couche de crème. On peut également ne tapisser que le fond du moule et recouvrir complètement de la préparation au Frifrai;
- Laisser reposer 2 à 3 heures au réfrigérateur;
- Servir après avoir saupoudré de poudre de cacao.
Bon appétit...
20:44 Écrit par Bob dans Gastronomie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : recette, fromage, recette, villages esm, maredsous, molignee | Facebook |
04/12/2007
La communauté monastique d'Ermeton-sur-Biert
La communauté des Soeurs d'Ermeton-sur-Biert a été fondée à Bruxelles en 1917 par dom Vandeur de Maredsous et c'est le 25 mars 1922 que Mgr Heylen, évêque de Namur, érigeait canoniquement le premier monastère des soeur établi, à cette époque, à Wépion. La cinquantaine de soeurs que comptait à cette époque la communauté vinrent s'établir à Ermeton en 1936. La communauté est affiliée à la Congrégation bénédictine de l'Annonciation de Maredsous. Elle compte actuellement 22 moniales issues de sept nationalités différentes.
Selon les préceptes de la Règle de Saint-Benoît, les soeurs s'adonnent, non seulement à la prière, mais également au travail manuel. Elles contribuent de cette manière au financement de l'entretien des bâtiments et au soutien de leurs oeuvres. Elle s'adonnent donc à des travaux de reliure, à la reproduction et impression électronique, à des travaux de vannerie, à la fabrication de cierges artisanaux, la confection de cartes à partir de fleurs séchées récoltées dans les environs du château et à la vente de bas-reliefs en étain à figuration biblique.
Une librairie offre aux visiteurs tout un choix de livres à caractère religieux.
Tout au long de l'année, la communauté offre à tout un chacun la possibilité de venir se ressourcer, seul ou en groupe. Elle propose aussi des rencontres d'initiation à la Bible et de formation chrétienne.
Le monastère d'Ermeton-sur-Biert est encore à l'origine de la fondation de deux autres monastères, l'un situé en Allemagne, à Steinfeld, en 1951; l'autre en 1957 à Ahuatepec, au Mexique.
(à suivre...)
08:45 Écrit par Bob dans Abbayes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : molignee, ermeton-sur-biert, villages esm | Facebook |
03/12/2007
Le monastère d'Ermeton-sur-Biert
L'ancien manoir seigneurial d'Ermeton-sur-Biert date du début du XIVe siècle et était la propriété de la famille de Bossoit. Celui-ci passe ensuite aux mains de la famille de Toisoulle en 1431, puis de Wetz, par alliance en 1558.
En 1595, le manoir est revendu à Jean de Waha, qui fera reconstruire la grange qui avait subit un incendie.
En 1612, le maître de forges Richard Godart rachète la propriété et fait raser le vieux château pour pouvoir faire construire le bâtiment actuel entre 1625 et 1630. Il y adjoint une chapelle castrale en 1632. Celle-ci restera sous la dépendance de la paroisse de Furnaux, jusqu'en 1857.
Le castel passe aux mains du fils, Pierre Godart, puis du petit-fils Richard Godart. Ce dernier, à son décès en 1668 sera enterré dans la chapelle castrale avec son épouse, décédée en 1701.
Le bien passera ensuite, en 1735, aux de Flaveau par alliance. C'est Jacques de Flaveau qui fit réaliser de gros travaux en 1749, comme le prouve le blason du porche. A partir de ce moment, le château ne sera plus occupé par les propriétaires, mais hébergera des fermiers.
Le XIXe siècle voit arriver les de Spangen, puis les Mérode suivis de Charles Grimaldi, Prince monégasque. Le domaine est ensuite acheté par Alexis de Thomaz en 1855 et sera occupé par son beau-fils Henri de Moreau.
En 1887, le château passe aux Villermont qui apportent des transformations à l'aile ouest. Il sera encore racheté, en 1927, par Adelin d'Oultremont, grand maître de la maison des Ducs de Brabant, les futurs souverains Léopold III et Astrid. C'est pour cette raison qu'on pouvait rencontrer Leurs Altesses à Ermeton-sur-Biert effectuant des randonnées ou y pêchant
Enfin, le domaine sera vendu en 1935 à Charles Libbert qui le louera, en 1936, à la Communauté des Soeurs bénédictines, affiliée à la Congrégation bénédictine de l'Annonciation. Ces dernières achèteront le bien en 1942.
Des aménagements furent apportés au bâtiment: deux étages de chambres furent ajoutés et une nouvelle chapelle fut construite en 1954.
Cette chapelle, restaurée en 1992 abrite les oeuvres du sculpteur français Pierre de Grauw. On peut toujours admirer l'ancienne chapelle castrale de 1632 et un donjon subsistant du XIVe siècle; le porche d'entrée, restauré en 1749 et 1784, ainsi que la tour carrée mosane.
(à suivre...)
18:01 Écrit par Bob dans Abbayes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ermeton-sur-biert, molignee, villages esm | Facebook |
24/11/2007
Le combat de Denée, le 15 mai 1940
"Le 15 mai 1940, la 3e compagnie reçoit ordre de rejoindre Somtet, un village au sud de Mettet. Sur la N51, le NIVERNAIS II et le POITOU II neutralisent un antichar. A Ermeton, les chars sont bloqués par un ruisseau et s'engagent vers le nord pour rejoindre la route principale à Denée. Aux environs de Denée, les chars français attaquent des soldats allemands de
Le NIVERNAIS II est touché à plusieurs reprises : chenille droite coupée, tourelleau arraché puis le char prend feu.
Chef de char : Lieutenant Maurice Perrier, blessé et fait prisonnier
Pilote : Sergent Coquart, fait prisonnier
Radio : Caporal chef Hameger, fait prisonnier
Aide pilote : Caporal Petit, fait prisonnier
2e Aide pilote : Chasseur Rebiffe, fait prisonnier
"Le char POITOU II passe devant moi. Ne voyant pas venir les chars de la 1ère section, je dis à mon pilote de se placer derrière le char du capitaine. Les autres chars arrivent en colonne. Nous traversons le village d’Ermeton-sur-Biert.
Parvenu à la hauteur du pont du chemin de fer, la colonne s’arrête quelques instants. Le capitaine demande des renseignements à des fantassins du 77e régiment d’infanterie et nous repartons en direction de Mettet. Comme nous allions atteindre la route nationale bordée d’arbres, je vois distinctement à la lunette, sur ma droite, à deux cents mètres, une arme anti-char qui émerge d’une haie et qui est dirigée sur le char du capitaine. Je fais stopper et pointe, et, comme je vais tirer, je vois que l’arme anti-char a fait feu exactement au même instant que le 75 du char POITOU II ; le capitaine tire aussitôt après un coup de 47, ainsi que moi-même. L’arme anti-char est neutralisée.
La colonne tourne aussitôt à droite et s’engage sur la route nationale. Elle est alors prise à partie par de nombreuses pièces anti-char. Mon char reçoit des coups venant de toutes parts ; ces coups ne percent pas le blindage. J’observe avec attention dans le tourelleau. Les chars de la compagnie ont abandonné la route et engagé le combat. Mon pilote et moi repérons des objectifs nombreux, sur lesquels nous tirons l’un et l’autre sans répit.
Nous longeons, en tirant, les lisières du bois, toujours sous le feu intense des batteries ennemies. Bientôt, la compagnie se dirigeant sur Mettet parait hors de portée des armes anti-char, mais le capitaine Lehoux (qui devait trouver, quelques instants plus tard, la mort en pleine action) ne veut sans doute pas arriver au point de ralliement sans avoir anéanti les batteries ennemies déjà dépassées, car il fait demi-tour. La compagnie suit l’exemple du capitaine et se dirige à toute vitesse sur les lisières du village de Denée où la résistance allemande paraît le plus solidement organisée. Les sept chars sont alors complètement isolés et sans appui.
Le combat se poursuit avec le même acharnement, mais bientôt, mon pilote me signale qu’un obus a rendu le 75 inutilisable. Je continue de tirer, à la mitrailleuse et au 47. Quelques instants plus tard, j’aperçois à cinq cents ou six cents mètres une batterie de deux pièces de 77 ou 88 (une troisième se trouvait à droite en flanquement, à cent mètres des premières, et une quatrième derrière) dont les servants sont debout, et qui, vraisemblablement, prend mon char pour cible. Je tire, arrêté, un premier coup de 47, puis je décide de foncer sur la batterie à toute vitesse afin que, parvenu tout près, je ne puisse manquer mon but. Mes moyens sont très limités mais je compte beaucoup sur l’effet moral produit par l’arrivée rapide du char.
Mon pilote, qui a fait preuve depuis le début de l’engagement du plus grand sang-froid et qui, comme nous tous, a une confiance illimitée dans son matériel, exécute mon ordre avec rapidité. (...) Les coups pleuvent sur la tourelle et le blindage. Mon char atteint la route, à cent cinquante mètres de la batterie ; je fais stopper, pointe et fais feu. Que se passe-t-il alors ? Je n’ai pas vu l’obus arriver, et cependant je n’ai pas tiré long. D’ailleurs je ne vois plus l’objectif (après le combat, je me suis rendu compte qu’un obus ennemi avait cassé ma chenille gauche, déportant le char sur la gauche). Je remonte rapidement dans le tourelleau pour repérer de nouveau la batterie ; j’y suis à peine installé qu’un nouvel obus atteint de plein fouet le tourelleau, le faisant sauter.
Je suis atteint moi-même près de l’oeil gauche par un éclat ou un boulon cisaillé par le choc, et je m’écroule au fond du char, perdant mon sang en abondance. Lameger, Petit et Rebiffé s’empressent autour de moi, mais je ne perds pas connaissance. Dans l’impossibilité de continuer le combat, je dois au moins sauver mon équipage.
De nouveaux obus, tirés à moins de deux cents mètres, tombent sur le char immobilisé. Je me glisse vers la porte latérale et me laisse tomber à l’extérieur. Suivant mon exemple, mon équipage sort à son tour. L’ennemi tire maintenant sur nous à
Le sergent Caquard panse avec dévouement ma blessure. Je suis alors dans un grand état de faiblesse. Quelques secondes après, deux Allemands, pistolet au poing, nous cernent. Il n’y a plus qu’à se rendre, la mort dans l’âme. Il est environ 18 heures. Mon char, à trente mètres de là, flambe, sans tourelleau, la chenille gauche cassée, le bouclier du 75 démoli, traversé par plusieurs obus; il est gravement mutilé. Tout près aussi, le char du capitaine, toutes portes tombées, flambe et explose.”
D’après les témoignages des officiers survivants, il faut estimer à dix ou quinze le nombre des pièces antichar (d’un calibre de 77 à 105) qui étaient en batterie devant nous, sur un front de un à deux kilomètres. La moitié au moins a été neutralisée au cours du combat, sans compter les canons de petit calibre et les mitrailleuses.
J’ajoute qu’après le combat, le commandant allemand des batteries anti-char, s’adressant aux membres survivants des équipages de la 3e compagnie, pour la plupart blessés, s’est exprimé ainsi, en français: “Vous êtes des soldats braves, vous vous êtes battus merveilleusement"."
Cette narration de cet épisode de la seconde guerre mondiale du Lieutenant Perrier commandant le char NIVERNAIS II (NIVERNAIS II 37e BCC 3e compagnie Lt Maurice Perri 467 Code : U Photos : E.CP.A. Rottgardt) provient du site internet :
http://www.info-micro.com/engins/archives/recits/le_combat_de_denee.htm,
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13:38 Écrit par Bob dans Musées, curiosités & délassements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : villages esm, guerre 40 45, denee, maredsous, molignee | Facebook |
22/11/2007
Les ressources du village de Denée
Le nom du village de Denée n'a plus changé depuis au moins le XIIIe siècle et, selon Jules Herbillon, il serait dérivé du verbe latin "donare", donner, dans sa forme conjuguée au participe passé, "donné", ce qui laisse à penser que cette terre fut donnée à une certaine époque, peut-être à l'église de Liège.
Dans la foulée, on apprendra que le nom de Maredret proviendrait du nom latin "merendricum" qui signifie "le lieu près de la rivière où le bétail de la horde communale prenait son repas du soir". De la même manière, Maredous serait un diminutif qui désignerait le "petit Marederet".
Il y a peu de temps, dix fermes étaient encore en activité, je ne peux certifier qu’elles le sont encore toutes. L'architecture des plus anciennes correspond au type condrusien, caractérisé par la masse imposante des bâtiments formant un quadrilatère.
Le village de Denée n'est pas seulement à caractère agricole: bien que en déclin, on peut encore rencontrer des sites d'exploitation de pierre bleue, appelée "petit granit" et de pierre noire, dénommée le "noir de Denée". Autrefois, on exploitait encore le célèbre marbre noir de Denée. Son exploitation vécut son apogée vers 1870 pour connaître ensuite sa période de déclin après la première guerre mondiale, jusqu'à son extinction entre 1926 et 1934.
Dans des temps plus anciens encore, on y exploitait des minières de fer, pour lesquelles ont trouve des traces dans des écrits datant de 1441 et 1462, par lesquels on sait que les moines de l'abbaye de St-Gérard percevaient des "droits de terrage". Au point de confluence du ruisseau de Denée avec
- carrières de pierres de taille;
- carrières de marbres calcaires;
- mines de fer.
On peut par contre encore distinguer les nombreux sites industriels disséminés sur toute la région et notamment le long des rivières et plus particulièrement du ru de Biesmerée et de la Molignée.
(à suivre...)
22:52 Écrit par Bob dans Musées, curiosités & délassements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : denee, maredsous, molignee, villages esm | Facebook |
21/11/2007
Le village de Denée, un peu d'histoire...
A l'époque gallo-romaine, des domaines agricoles vinrent s'implanter dans la vallée de la Molignée, sur des terres déjà défrichées et très fertiles.
Il est probable qu'entre le Xe et le XIe siècle, la terre de Denée était un alleu, propriété d'un homme libre qui le détenait par héritage de ses ancêtres. C'est ainsi que Baudouin le Pottier, portant le titre de chevalier en était propriétaire, d'après une charte datée de 1229. En 1372, un certain Renier est cité comme seigneur de Denée. Un des descendant de cette lignée épousa en 1762 Guillaume Joseph de Corswaren, comte de Looz.
Au Moyen-Âge, le village de Denée ainsi que Furnaux et Mettet, ses voisins, constituaient une enclave dépendant de la Principauté de Liège, en plein coeur du comté de Namur. Entre 1087 et 1372, la terre de Denée relevait de la Cour féodale de Morialmé. Elle en demeura le fief jusqu'en 1795, puis sous la période française, le village sera intégré avec les hameaux de Maredsous et de Maharenne au département de Sambre-et-Meuse.
Le château-ferme fut construit dans la seconde moitié du XVIe siècle. Les habitants disposaient d'un moulin banal et les terres de la communauté avaient une superficie de 39 bonniers.
(à suivre...)
12:55 Écrit par Bob dans Musées, curiosités & délassements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maredsous, denee, molignee, villages esm | Facebook |
19/11/2007
Randonnée Vers l'abbaye de Maredsous?

Visites:
Les locaux où travaillent et résident les moines ne sont pas accessibles au public, à savoir la clôture, l'école abbatiale, les ateliers d'art, les locaux administratifs, la boulangerie, les ateliers d'entretien, la fromagerie et la bibliothèque.
L'abbatiale est accessible en permanence.
Horaire des offices:
· messe chantée à 12h00 (10h00 le dimanche)
· vêpres à 18h30 (16h00 le dimanche).
Le centre d'accueil est ouvert de 9 à 18h00 (de 8 à 19h00 le dimanche).
Le Centre Grégoire Fournier accueille de mai à août des expositions scientifiques sur des thèmes variés. Pendant les mois d'été, des expositions culturelles sont organisées dans les locaux voisins.
Aucune visite guidée n'est organisée.
Abbaye de Maredsous , 11 rue de Maredsous à 5537 Denée
Tel.: 082/61.52.48.
FIN
11:32 Écrit par Bob dans Abbayes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maredsous, molignee, biere, fromage villages esm | Facebook |